Au Japon, bien que le poisson soit la source de protéine la plus consommée, on aime tout de même la viande, surtout le porc et le bœuf. Et pourtant, pendant très longtemps, les Japonais étaient quasiment végétariens, dans le respect de non-violence bouddhiste (et donc du non-abattage) envers les animaux.
Lors d’un week-end de découverte dans la préfecture de Gunma, à quelques heures de Tokyo, j’ai eu l’occasion de tester 2 recettes de viandes, le shabu-shabu et le sukiyaki, dans un restaurant spécialisé.
Le shabu-shabu est une fondue de viande, inspiré du hot-pot mongol. Dans une eau bouillante, où a préalablement mariné une algue kombu, on trempe des lamelles de viande coupées extrêmement fines comme dans un carpaccio. On accompagne le tout de légumes frais, de tofu et de nouilles.

Au Japon, de nombreux actes de la vie courante ont leur propre onomatopée. Tremper une lamelle de viande correspond à « Shabu Shabu ». On peut le dire tout haut quand on le fait. Les rigolos remarqueront la similitude avec « Chabou, ça bout » …
Suivons Maki-chan notre prof d’un soir !

